Etienne Mariol dans le milieu artistique bordelais du XIXème siècle

Lors de sa première exposition, à la Société des Amis des Arts de Bordeaux, en 1873, Etienne Mariol présente une eau forte, le Bassin d'Arcachon à Gujan ; âgé de 19 ans, il se présente comme élève de Pierre Teyssonnières, artiste né à Albi en 1834 -élève de Maxime Lalanne- qui mettait en gravure de nombreux tableaux de Corot.
Pierre Teyssonnières était un ami des parents d'Etienne Mariol et plusieurs photos le montrent en séjour au Bouscau, propriété qui lui a inspiré de nombreuses oeuvres.

En 1877 Etienne Mariol présente sa première peinture ; il s'agit d'une huile intitulée les environs de Verteuil. Etienne Mariol est alors présenté dans le livret du Salon comme élève de Léonce Chabry, peintre bordelais qui vient de regagner Bordeaux après un séjour à Barbizon. Chabry y a fréquenté Troyon, Corot et Courbet et en retire une approche spécifique du paysage et du monde paysan qu'il transmet à Etienne Mariol.
C'est sans doute dans l'atelier de Chabry qu'Etienne Mariol fera la connaissance d'Alfred Smith (Bordeaux 1854 ­Paris 1932) et de Louis Cabié (Dol 1853 ; 1939) ; les trois artistes ont le même âge.

Etienne Mariol restera ami avec Smith et Cabié toute sa vie ; en témoignent plusieurs tableaux de Smith dédicacés à son cher ami Etienne Mariol et une gouache de Louis Cabié daté de 1924 représentant un village de l'Allier également dédicacée à son vieil ami Etienne Mariol.

Alfred Smith participe à la fondation de la Société Nationale des Beaux-Arts et invite Etienne Mariol à y exposer.

Etienne Mariol a t-il également fréquenté l'atelier d'Auguin ? On relève qu'en 1882 Etienne Mariol expose une aquarelle intitulée Vallon de Foncouverte, un paysage de Charente régulièrement représenté par Auguin.

Voir également les participations d'Etienne Mariol aux salons (d'après les extraits des catalogues de l'époque).

 

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